"Premiers Poèmes"
#ÉcrivainsFrançais
Je me suis séparé de toi Mais l’amour me précédait encore Et quand j’ai tendu les bras La douleur est venue s’y faire plu… Tout le désert à boire
Si je vous dis : « j’ai tout aband… C’est qu’elle n’est pas celle de m… Je ne m’en suis jamais vanté, Ce n’est pas vrai Et la brume de fond où je me meus
Petite table enfantine, il y a des femmes dont les yeux so… il y a des femmes graves comme les… il y a des femmes au visage pâle d’autres comme le ciel à la veille…
À haute voix L’amour agile se leva Avec de si brillants éclats Que dans son grenier le cerveau Eut peur de tout avouer.
Sur la maison du rire Un oiseau rit dans ses ailes. Le monde est si léger Qu’il n’est plus à sa place Et si gai
Dressé par la famine L’enfant répond toujours je mange Viens-tu je mange Dors-tu je mange.
Elle avait dans la tranquillité de… Une petite boule de neige couleur… Elle avait sur les épaules Une tache de silence une tache de… Couvercle de son auréole
Tourne sans reflets aux courbes sans sourires des ombres à moustaches, enregistre les murmures de la vitesse, la terreur minuscule, cherche sous des cendres froides les plus petits oise...
Des ailes, des ailes, des ailes Comme dans le chant de Ruckert. Théophile Gautier. Devant mourir, les roses sont plus… Et les oiseaux ont des chants bien…
Songe aux souffrances taillées sou… Aux petits amateurs de rivières to… Où promenade pour noyade Nous irons sans plaisir Nous irons ramer
Il y a sur la plage quelques flaqu… Il y a dans les bois des arbres fo… La neige fond dans la montagne Les branches des pommiers brillent… Que le pâle soleil recule
Adieu ! Vaches plus précieuses Que mille bouteilles de lait, Précieuses aux jeunes qui se marie… Et dont la femme est jolie,
Bercée de chair frémissante pâture Sur les rives du sang qui déchiren… Le sang nocturne l’a chassée Échevelée la gorge prise aux abus… Victime abandonnée des ombres
La nuit le froid la solitude On m’enferma soigneusement Mais les branches cherchaient leur… Autour de moi l’herbe trouva le ci… On verrouilla le ciel
Tes yeux sont revenus d’un pays ar… Où nul n’a jamais su ce que c’est… Ni connu la beauté des yeux, beaut… Celle des gouttes d’eau, des perle… Des pierres nues et sans squelette…