Poésies inédites (1860)
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« Ermite, votre chapelle S’ouvre-t-elle au malheureux ? Hélas ! elle me rappelle Un temps cher et douloureux ! C’est moi... de votre colère
Et toi, dors-tu quand la nuit est… Quand l’eau me cherche et me fuit… Quand je te donne un cœur longtemp… Dors-tu, ma vie ! ou rêves-tu de m… Démêles-tu, dans ton âme confuse,
Sans l’oublier on peut fuir ce qu’… On peut bannir son nom de ses disc… Et de l’absence implorant le secou… Se dérober à ce maître suprême, Sans l’oublier !
Dans la paix triste et profonde Où me plongeait ce séjour, J’ignorais qu’au bruit du monde On peut oublier l’amour : Quelle est donc cette voix importu…
Ouvre ton aile au vent, mon beau r… Laisse à mes doigts brisés ton ann… Tu n’as que trop pleuré ton élémen… Sois heureux comme lui : sauve-toi… Que tu montes la nue, ou que tu ra…
Que ce rameau béni protège ta deme… L’ange du souvenir me l’a donné po… Toi qui n’aimes pas que l’on pleur… Sois heureux, plus heureux que moi… Écoute : À ce rameau j’attache une…
Sur ce lit de roseaux puis-je dorm… Je sens l’air embaumé courir autou… Ta bouche est une fleur dont le pa… Approche, ô mon trésor, et ne brûl… Éveille, éveille-toi !
Amour, divin rôdeur, glissant entr… Sans te voir de mes yeux, je recon… Inquiets des lueurs qui brûlent da… Tous les regards errants sont plei… C’est lui ! Sauve qui peut ! Voic…
Pardonnez-moi, Seigneur, mon visa… Vous qui l’aviez formé de sourire… Mais sous le front joyeux vous avi… Et de vos dons, Seigneur, ce don… C’est le mois envié, c’est le meil…
Image de la mort, effroi du tendre… Sommeil, emporte au loin ce songe… La mort est dans l’adieu d’un ami… Ah ! ne m’avertis pas que l’on se… Dans ton vol escorté de fantômes l…
C’est beau la vie Belle par toi, De toi suivie, Toi devant moi ! C’est beau, ma fille,
Il fallait la laisser, solitaire e… S’abreuver de prière et d’indigent… Si peu lui semblait tout ; misère… Sédentaire à l’église et bornée à… Il fallait la laisser au long trav…
Ô champs paternels hérissés de cha… Où glissent le soir des flots de j… Ô frais pâturage où de limpides ea… Font bondir la chèvre et chanter l… Ô terre natale ! à votre nom que j…
Je ne dis rien de toi, toi, la plu… Toi, la plus douloureuse, et non l… Toi, rentrée en mon sein ! je ne d… Qui soufres, qui te plains, et qui… Le sais-tu maintenant, ô jalouse a…
Tristesse amère Ne peut crier : Pourtant, ma mère, Je veux prier. Là-haut peut-être