Premières poésies (1871)
#ÉcrivainsFrançais
Lorsque le dieu du jour, plein d’a… Dédaignant tout à coup l’Olympe e… Sans char, la lyre en main, s’élan… De la nymphe de ses désirs, Celle-ci, jusqu’au bout insensible…
Ô Nature ! bientôt, sous le nom d’… Tu vas tout envahir, tu vas tout a… Le poète navré s’indigne et se réc… « Quoi ! sous ce joug brutal il fa… Non, tant que la beauté dominera l…
Quel était ton désir et ta crainte… Quoi ! le vœu de ton cœur, ta Mus… Rougit-elle de l’exprimer ? Alcée, on reconnaît l’amour à ce l… Sapho feint vainement que ton disc…
Au pied des monts voici ma colline… Mes figuiers, ma maison, Le vallon toujours vert et la mer… Qui m’ouvre l’horizon. Pour la première fois sur cette he…
Idéal ! Idéal ! sur tes traces di… Combien déjà se sont égarés et per… Les meilleurs d’entre nous sont ce… Ils se rendent à toi sans s’être d… Ce n’est point lâcheté, mais fougu…
Tu l’as dit : C’en est fait ; ni… Devant l’assaut prochain et furibo… Ils avancent toujours. C’est sur… Poète de malheur, que ton livre s’… Mais comment osa-t-il échapper à t…
S’il arrivait un jour, en quelque… Qu’une entre vous vraiment comprit… Si, dans le sentier rude avançant… Cette âme s’arrêtait à quelque dév… Si c’était la bonté sous les cieux…
Levez les yeux ! C’est moi qui pa… Diaphane et léger, libre dans le c… L’aile ouverte, attendant le souff… Je plonge et nage en plein azur. Comme un mirage errant, je flotte…
(À M. Louis de Ronchaud). Regardez-les passer, ces couples é… Dans les bras l’un de l’autre enla… Tous, avant de mêler à jamais leur… Font le même serment :
Sur le seuil des enfers Eurydice… S’évaporait légère, et cette ombre… À son époux en vain dans un suprêm… Avait tendu les bras. Vers la nui… Par delà les flots noirs le Desti…
Frappe encor, Jupiter, accable-mo… L’ennemi terrassé que tu sais impu… Écraser n’est pas vaincre, et ta f… S’éteindra dans mon sang, Avant d’avoir dompté l’héroïque pe…
Quand le vieux Gœthe un jour cria… Contre l’obscurité luttant avec ef… Ah ! lui du moins déjà sentait sur… Peser le voile de la mort. Nous, pour le proférer ce même cri…
Il est donc vrai ? Je garde en qu… Ô profonde douleur ! un cœur indif… Pas de regard aimé, pas d’image ch… Dont mon œil au départ se détache… Ainsi partent tous ceux que le dés…
Lorsque le passager, sur un vaisse… Entend autour de lui les vagues re… Qu’a perte de regard la mer immens… Se soulève pour l’engloutir, Sans espoir de salut et quand le p…
Quand la rose s’entr’ouvre, heureuse d’être belle, De son premier regard elle enchante autour d’elle Et le bosquet natal et les airs et le jour. Dès l’aube elle sourit ; la brise avec a...