C’est l’hiver en ce mois de janvier,
De ma fenêtre, je regarde la neige
Qui tombe formée de petits papillons blancs.
Ce paysage immaculé me fascine.
Je contemple ce manteau irréel qui recouvre
La campagne.
Les arbres, les plantes, les toits des habitations
Tout est effacé ; plus de traces ne subsistent
Un grand silence demeure
Il est troublé de temps en temps, par le cri des oiseaux
Imprudents qui n’ont pas regagné
A temps leur refuge ou un abri.
Le ciel gris déverse toujours sa multitude
De flocons blancs ; qui s’amoncellent et
Chaussent ce tapis improvisé.
Le lendemain une brève apparition du soleil
Le jour ; puis le soir le froid de la nuit
S’annonce intense.
L’astre éclatant est devenu un gros disque
Rouge qui se dissimule derrière les côtes,
Et disparaît comme pour s’excuser
De sa visite hâtive.
Les hommes regagnent empressés leur logis
Afin de retrouver la chaleur de leur foyer.
Seuls, les enfants sont ravis de dresser
Des bonhommes de neiges, avec
D’énormes boules blanches, tout en leur
Donnant une forme humaine
Qui les fait ressembler à des manchots.
Leurs petites mains sont rougies par
Le froid, malgré leurs gants de laine.
Ils sont heureux et entament une
Bataille de boules bien serrées ; lancées
Dans l’air glacé, suivie d’éclats de rire
Qui résonnent dans le soir.
Chaque saison se succèdent avec
Ses paysages colorés ; du printemps à
L’automne en passant par l’été.
Mais l’hiver ; c’est avec la neige que se
Déroule ce changement merveilleux et féerique
Comme si d’un coup de baguette magique
Une fée bienfaisante avait changé la face de la Terre.