LES GÂTEAUX DE NOTRE ENFANCE... TOUT VA TROP VITE...
Atelier d'écriture avec Roseline, à Commercy
C’est une qualité première et un défaut ! Aimer, déguster un aliment que nous aimons, pour son goût, sa saveur, n’est-ce pas naturel pour nous tous ? Sans abuser au point d’en dépasser les limites ! Il m’est arrivé un épisode vécu pendant et après la guerre 1940-1945 suite au départ des Allemands dans leur pays d’origine ! Les Américains avaient installé à la sortie de notre village un hôpital pour les blessés assez graves, pour se refaire une santé après leur guérison. Bien sûr, il y avait les cuisines ! Par mes compagnes du village je savais que les personnes travaillant à cet endroit manquaient de gros oignons... En échange, ils donnaient oranges et chocolat !
Avec l’assentiment de nos parents, le panier rempli de ces légumes cités plus haut, on arrivait devant cet immense chapiteau de toile, ma sœur et moi-même et le panier nous était rendu avec des oranges et du chocolat ! Quelle fête en revenant ! Le premier puis le second panier, les oignons allaient devenir rares ! La promenade était terminée... La réserve était presque épuisée ! Peu importe ! Avec le chocolat revenu pour le goûter, on était heureuses les trois petites filles !
A quoi le bonheur tient parfois ! A des choses et gâteries bien simples pour maintenant !
