Johan Nilim

2023

Blokusine est ton gris
sans chemin de traverse
Des panneaux qu’on écorce
de bois et vitres sur la mer
Jetée en veux-tu des mâts
pleurant leurs reflets
près des quais silencieux
C’est la mer polluée
de nos orgueils.
 
Box arêtes et sommets
de l’orgie production
les enseignes s’agglutinent
paient une fortune pour que
la roue de la fortune tourne la tête des
infortunés humains blêmes.
 
Fils électriques poteaux
métalliques saignées terrassements
enrobées gravillons bitumes allées paysagères
contre nature chemin pour animal qui s’oublie
pour qui voudrait être Dieu. Et bonne et heureuse
année. Milliards de bétails massacrés à l’abattoir
sacrifiés sur l’autel de l’homme-dieu.
Millions de foyers sans intérêts
mâchoires qui mastiquent et rires forts débiles
musiquàfon pour dire qu’on existe. Épitaphe déjà connu " con à fait ça ". Déroulé de moments phares dont toulemondesefout.
 
Vive le vent – seulement – vive le vent, vive le vent
d’hiver.

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