« De grâce, apprenez-moi comment l’on fait fortune,
Demandait à son père un jeune ambitieux.
—Il est, dit le vieillard, un chemin glorieux :
C’est de se rendre utile à la cause commune,
De prodiguer ses jours, ses veilles, ses talents,
Au service de la patrie.
—Oh ! trop pénible est cette vie ;
Je veux des moyens moins brillants.
—Il en est de plus sûrs, l’intrigue...– Elle est trop vile ;
Sans vice et sans travail je voudrais m’enrichir.
—Eh bien ! sois un simple imbécile,
J’en ai vu beaucoup réussir. »