Oh ! l’heure douce et calme, en ét… Le soleil à demi caché par la coll… Immobiles tantôt, les arbres langu… A présent sont émus par des souffl… Au bourdonnement lourd de l’heure…

Les soirs d’été, sous les mûriers… On reste après souper, l’air étant… Pour oublier l’ardeur et les trava… La fillette et le gars qui se parl… Assis auprès du seuil sur le vieux…

Le printemps donne à tout la vie e… Chaque tige a sa fleur ; chaque fl… L’azur est souriant. La nature en… Met des trésors d’amour et de bonh… Dans les arbres, songeurs profonds…

Nous qui croyons souffrir, songeon… De ceux qui vivent seuls, sans mêm… Et qui mourront tout seuls ; Regardons les méchants et ceux de… N’a d’autre but que d’être à jamai…

Les taureaux de Camargue, errant… Ardents comme autour d’eux la faro… Heurtant leur corne aiguë au tronc… Boivent à pleins naseaux, avec les… La force et l’âpre orgueil des lib…

Voici le frais matin, mais tout so… Les arbres sont rêveurs dans l’imm… La nuit trace au fusain des tablea… Couvrira d’un pastel sublime, la c… Les oiseaux ont encore la tête sou…

J’ai dit aux bons vents Qui heurtent ma porte : « Bien loin des vivants Qu’un souffle m’emporte ! » J’ai dit au soleil :

En juin, on voit sortir de terre,… Une larve bizarre et qu’étonne l’a… Ayant l’aspect d’un ver et des rud… Telles sont tout d’abord les cigal… Mais bientôt, s’enfantant soi-même…

Lorsque j’étais enfant, j’ai fait… Comme tous mes égaux, l’école buis… Le maître m’attendait : j’étais da… Ou le long de l’étang, ou dans le… Temps perdu ? Non, gagné, car j’a…

J’avais de plus d’une fillette Au charmant costume arlésien, Provoqué l’œillade coquette, Cherchant ce que chacun souhaite : Le grand mal qui fait tant de bien…

Je n’ai pas connu ma mère, Et nul ne m’en a rien dit ; Je n’ai pas connu mon père, Et j’erre comme un maudit. Je n’ai ni toit ni famille,

Tu dors content, Voltaire, et de… L’ironique reflet parmi nous est r… Le siècle t’a compris ; la jeuness… Toi, tu sommeilles, calme, et dans… L’édifice pesant que tu voulais dé…

Je ne sais pas pourquoi je me croi… J’ai l’esprit travaillé d’un mysté… Je me vois au milieu des arbres, e… Dans les bourgeons courir le friss… J’ai le cœur et les yeux tout gonf…

Ôh ! ne t’envole pas, doux être, Ma colombe aux plumes d’argent ! Reste : ici-bas tu fais connaître La joie à mon cœur indigent ! Ne quitte pas, ma tourterelle,

Cœur naïf ! j’avais cru pouvoir à… Dévoiler mes douleurs comme en fac… Et trouver pour mon âme une âme, Une seule parmi la foule des humai… Un inconnu qui vînt me prendre les…