#ÉcrivainsFrançais
Regarde le pauvre Vincent Foudroyé par son propre orage Qui s’écroule sur le carreau Couché dans son plus beau tableau Et l’orage s’en va calmé indifférent En roulant devant lui ses gra...
Un enfant marche en rêvant son rêv… souriant Pas un rêve de plus tard quand je… un rêve de tout de suite marrant p… Et l’enfant glisse et tombe et son…
L’effort humain n’est pas ce beau jeune homme sour… debout sur sa jambe de plâtre ou de pierre et donnant grâce aux puérils artif…
Cette nuit-là je regardais la lune Oui j’étais à ma fenêtre et je la regardais et puis j’ai quitté ma fenêtre je me suis déshabillée
Rousse rousse petite lune un vieux nuage gris te poursuit mais un bon crayon jaune écrit son nom soleil sur la porte… et le nuage crève et tu t’enfuis
Derrière un mur de triple verre au grand musée des machines dans un petit bloc de glace une fraise des bois est exposée le monde entier s’écrase pour contempler cette fraise des barèmes...
Je m’endors avec des oiseaux plein… Et je rêve d’un jardin Mais si tes yeux sont loin des mie… Je m’endors avec des larmes plein… Et mon rêve s’appelle : chagrin.
Notre Père qui êtes aux cieux Restez-y Et nous nous resterons sur la terr… Qui est quelquefois si jolie
Encore une fois sur le fleuve le remorqueur de l’aube a poussé son cri plonge sa grande main chaude dans le décolleté de la nuit et d’un coup lui arrache sa belle robe du soir les épouv...
Oubliettes des châteaux de sable Meurtrières fenêtres de l’oubli Tout est toujours pareil Et cependant tout a changé Tu étais nue dans le soleil
Sur un trône de paille un cheval couronné un âne le fait rire vêtu comme un jockey Devinettes aimables
- Je suis heureux ! - De quel droit ? Et on le fusille du regard en atte…
Oranges des orangers citrons des c… Mystères fastueux et journaliers La vie est belle je me tue à vous le dire dit la fleur
Toi tu dors la nuit moi j’ai de l’… Tes yeux fermés ton grand corps al… c’est drôle mais ça me fait pleure… et soudain voilà que tu ris tu ris aux éclats en dormant
L’oiseau qui chante dans ma tête Et me répète que je t’aime Et me répète que tu m’aimes L’oiseau au fastidieux refrain Je le tuerai demain matin.