#ÉcrivainsFrançais
Dans la plus fastueuse des misères mon père ma mère apprirent à vivre à cet enfant à vivre comme on rêve et jusqu’à c… naturellement
Contre le mur d’un cimetière Un enfant pisse tellement clair Qu’on croirait dans la lumière Qu’une source jaillit de terre Et lui rentre dans le corps
Pour ceux qui l’aiment La ville se laisse découvrir Nue Pour les autres elle s’habille elle s’endimanche
J’ai connu Giacometti en 1925 à Montparnasse. Il était comme moi– comme moi j’ét… Montparnasse, au
Celui-là, c’est le cheval qui vit tout seul quelque part très loin dans une ilé. Il mange un peu d’herbe ; derrière lui, il y a un bateau ; c’est le bateau sur lequel le cheval est venu...
Entendez-vous Entendez-vous gens du Viet-Nam entendez-vous dans vos c… Oui nous les entendons Ces êtres inférieurs
Dans une boite de paille tressée Le père choisit une petite boule d… Et il la jette Dans la cuvette Devant ses enfants intrigués
Aujourd’hui, de même que l’aromancier, comme la seiche, déverse méthodiquement son encre pour se dissimuler, le peintre tachiste jette sur la toile, avec une désinvolture frénétiquement...
Rappelle-toi Barbara Il pleuvait sans cesse sur Brest… Et tu marchais souriante Épanouie ravie ruisselante Sous la pluie
A New York ou ailleurs, assis dans son fauteuil de gloire, Lindbergh, l’aviateur, peut voir—comme si c’était lui—l’acteur qui joue le rôle qu’il a lui-même joué dans l’histoire. Au ciné...
Cet homme vêtu de blanc Et qui jonglait avec des citrons v… Et aussi des petites cuillers Cela fait déjà très longtemps qu’i… par la mer
Coiffée d’un diadème d’épines Et des éperons plein les talons Toute nue sous son manteau d’hermi… La femme à barbe entre au salon Je suis la grandeur d’âme
Oubliettes des châteaux de sable Meurtrières fenêtres de l’oubli Tout est toujours pareil Et cependant tout a changé Tu étais nue dans le soleil
Aujourd’hui l’homme blanc Ne s’étonne plus de rien Et quand il jette à l’enfant noir Au gentil cireur de Broadway
Minerve pleure sa dent da sagesse pousse et la guerre recommence sans cesse…