Au plus profond de la campagne je réside ;
Sans âme, sans être j’existe ;
Sans mots et sans souffles, on me décrit.
Je ne reste point longtemps en vie ;
Ma vie est soulignée par la mort et l’oubli ;
Mon ébauche n’est que gêne et désolation ;
Mon essor ne sera que la conséquence de l’extermination.
Les jeunes enfants et l’industrie m’agonisent ;
Mon ennemi affirmé reste toutefois le bruit ;
C’est pourquoi, mon court vivant reste éphémère ;
Un éphémère souvent réanimé.