Mes doigts se sont posés, sur ce clavier doré.
Se tenir amnésique, d’une journée pas si riche,
Alors que l’univers, est notre maison mère.
Bien sûr que je l’ai eu, ce gamin farfelu,
Lui qui vit chaque instant, tel le moment présent,
Lui qui est mon recul, sur ce féroce vécu
Tu es ma clé de voûte, ma tortue sur la route,
Ta présence m’arrête, de l’ivresse et des liesses,
Tel des serpents de mer, se faufilant sous terre,
Pour voir du cerisier, la graine qui l’a vu naître.
Et ainsi apprécier, le fruit dans son entier.
Chaque seconde qui passe, assis en paix au calme.