Aujourd’hui je me lève, tel un été en mer,
La haut je vois ciel, première fois qu’il m’enlève, à tous mon passé terne.
Virer mélancolie, démarrer sur piste,
Fini les bottes de terre, c’est l’heure des baskets,
Courons ensemble au loin, demain nous appartient,
Allons voir notre destin, tenons le dans nos mains,
Qu’il siège avec nos rêves, chacun sa voie de fait.
La mienne est au prêt d’elle, ma si belle sirène,
Sa voie en opéra, son sourire en éclat,
Sa cambrure délicate, son rire aux milles étoiles,
Je la vois fille du ciel, descendu vers la terre,
Pour faire d’une pierre, un nuage de marbre,
Sa maison sa terrasse, où s’étendre de son large,
Ses ailes déployés, son museau bien bronzé,
Vive la complicité, artiste et instrument,
Une tendre émotion, entre rire et passion.