Une prairie vivante, qui s’adapte aux sommets,
Toujours revigorante, à jamais verdoyante.
Parsemée de tulipes, floraison matinale,
Que personne ne détruit, ou on oublie la gouache,
Donne moi un tournevis, que je bricole ces fraises,
Leur rouge m’émerveille, étendons leurs racines.
Que cette prairie s’éveille, en un château à coque,
où niche les plus beaux fruits, où circulent les envies,
Je ne suis pas ta reine, mange tous les abricots,
Ton destin est un arbre, tes fruits iront aux fils.
Ca sera sans pépins, ravale donc ton chagrin.
Tu joueras plus au foot, mais au bord de la route,
Tu seras entre fou, à tricher au tarot.
Qu’importe que font tes mains, ton regard sera loin,
Avec l’ensemble des tiens, en route vers la fin.