L’infime infini de ton sourire,
L’éternel battement d’ailes de tes cils,
Sont autant de vestiges qui s’échouent
Sur l’oreiller vide que tu as laissé,
Dans la chambre moite et blême.
Ma vie s’est envolée comme une nuée d’étourneaux
Dont je n’ai pu retenir que ton visage ;
Chancelant et timide, il est tombé au fond de moi.
J’ai avalé une étoile.