Se glisser dans ce néant fécond,
Chevalier méritant et servant,
Où le silence est le compagnon,
Habile à endormir des tourments,
Qui impatientent la chair de leurs maux,
Fomentent l’angoisse et la souffrance,
En condamnant la foi au tombeau,
Dans une irréversible sentence...
Trouver la gratitude dans l’oubli,
Des devoirs, des croyances et des peurs,
Toutes ces choses, qui font pleurer le coeur,
Agoniser le monde intérieur,
Dans le ressac d’une vile rancoeur...
Croire, enfin, au printemps éternel,
Cicérone des bourgeons de l’amour,
Sentinelle d’une humeur corporelle,
Rebelle à la transparence des jours,
Entendre l’écho de l’harmonie,
Exorciste des pleurs et du tocsin,
En se conformant à l’infini,
Pour échapper à l’âpre destin....