Antoine Argaud

un deuil

un deuil
 
 
C’était une journée sans nuages,
La joie rayonnait sur mon visage,
L’âme tranquille et bienheureuse,
J’avais trouvé cette paix précieuse.
Marchant d’un coeur reposé,
Tout semblait si paisible, si gai,
Je méditais sur ce bonheur,
Qui tourna violemment au malheur.
Un décès rappela ma tristesse,
Qui me déchira d’une amère caresse,
Accourant au grand galop,
Par un deuil, brisa un rêve si beau.
La joie m’apaisant s’était tue,
Je gémissais, n’en pouvant plus,
Au bord du malaise, effondré,
Abaissant mes yeux, exténués.
Pourquoi t’en aller mon amie,
Quand j’ai besoin de toi ici ?
J’aurai voulu te dire au revoir,
Mais je crains qu’il ne soit trop tard...
 
 
06.08.2008

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