Antoine Argaud

La vie

La vie
 
Des instants passent,
Et cette vie me lasse ;
Un temps où l’on nait,
Une fin où l’on dort a jamais.
Entre ces périodes, je vis,
Et seul au loin je m’ennuie.
Par cette destinée monotone,
C’est à ce périple que je m’abandonne.
Le temps passe on n’y peut grand chose,
Tel un éphémère ou une rose,
Tout vit et retourne à la poussière,
L’obscurité remplace la lumière.
Cette mort qui nous parait lointaine,
Demeure ici l’éternelle souveraine,
Libre de donner la vie ou de la saisir,
Un seul geste, et nous cessons de rire.
Qu’est donc ce cadeau que la vie,
Qui s’achève par de terribles maladies ?
 
 
07.01.2008

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