Antoine Argaud

L’Automne

L’Automne
 
 
Dans les bois où loge les grands chênes bicentenaires,
Se répand ici-bas une curieuse atmosphère,
Aujourd’hui je remarque une nature pâlissante,
Qui semble se ternir dans une fatigue apparente.
 
Les beaux jours ont passé, et la grisaille menace,
Le ciel bleu disparait et le soleil s’efface,
Déjà la brise sévit, et le brouillard s’installe,
Finies les promenades, arrive un froid glacial.
 
Sous les arbres s’amassent les feuilles qui tombent une à une,
Jaunes et rouges elles pâlissent dans une humeur commune,
Le vent qui les agite les invite à danser,
Tourbillonnant en l’air elles ne savent où aller.
 
Dans ces jours où la nature se repose enfin,
S’installe un silence léger, un calme certain,
Voilà qu’arrive l’automne, saison riche en couleurs,
Saison où tout soupire, saison où tout se meurt...
 
 
02.12.2013

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