Antoine Argaud

Amis inespérés

Amis inespérés
 
Quelle beauté que l’amitié, cette mystérieuse sensation !
J’errais seul, et sur moi vous avez dirigé votre attention.
C’est à moi que vous avez commencé à parler,
C’est pour moi que vous avez voulu m’accompagner.
Mon coeur était abattu, tel un orage, un tempête,
Et je dois me forcer à sourire, à relever la tête.
Cette peine qui depuis longtemps me troublait,
Ces interminables moments que seul je traversais.
Tant de sanglots et de solitude se sont arrêtés.
Ha ! Votre venue me fait une joie immense,
Ces longs moments discontinus que l’on passaient.
Cette joie qui m’envahit m’est intense dans ma mélancolie,
Ces doux instant passés avec vous où je ris,
Par ces moments où je méditais dans le noir,
Cette obscurité qui longuement en moi pénétrait,
Ne faisait qu’accentuer le chagrin qui m’accablait.
Toujours j’étais seul et triste, et vous m’avez soutenu,
Ce tourment qui m’entourait petit à petit devint rompu.
Je ne vous ai rien demandé, et vous m’avez tout donné.
J’avais mal au coeur, et vous l’avez soigné.
Ce n’est maintenant plus des larmes douloureuses,
Mais des larmes de joie très chaleureuses.
 
 
26.09.2007

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