Les poèmes dorés (1873)
#ÉcrivainsFrançais
À Étienne Charavay. Cette feuille soupire une étrange… Car la reine d’Écosse aux lèvres d… Qui récitait Ronsard et le Missel… A mis là pour jamais un peu de sa…
Sous les branches de saule en la v… Un peuple impur se tait, glacé dan… Tandis qu’on voit sur l’eau de grê… Fuir vers les nymphéas que voile u… Mais, planant sur ce monde où la v…
Sonnet. Elle a des yeux d’acier ; ses chev… Ont le lustre azuré des plumes d’h… Blanche à force de nuit amassée au… Elle erre sur les monts et dans le…
Il est, non loin des tièdes syrtes Où bleuit la mer en repos, Un bois d’orangers et de myrtes Dont n’approchent point les troupe… Là, sous l’ombre antique d’un arbr…
Sonnet. Maître Laurent Coster, cœur plein… Quitte les compagnons qui du matin… Vignerons de l’esprit, font gémir… Et Coster va rêvant selon sa fant…
Dans la tiède forêt que baigne un… Le grand chêne noueux, le père de… Penche sur le coteau sa rugueuse c… Et, solitaire aïeul, se réchauffe… Du fumier de ses fils étouffés sou…
Dans l’essaim nébuleux des constel… Ô toi qui naquis la première, Ô nourrice des fleurs et des fruit… Blanche mère des visions, Tu nous viens du soleil à travers…
À Étienne Charavay. Cette relique exhale un parfum d’é… Car la reine d’Écosse, aux lèvres… Qui récitait Ronsard et le missel… Y mit en la touchant un peu de sa…
Le fleuve qui, libre et tranquille… Traîne ses marnes et ses eaux Au milieu des pâles roseaux. Presse en ses bras une longue île, Qui semble un navire échoué
Dans la serre vitrée où de rigides… Filles d’une jeune île et d’un loi… Sous un ciel toujours gris, sommei… Dressent leurs dards aigus et leur… Lui, tremblant, secoué par la fièv…
Le noir château, couvert de chiffr… Et ceint des froides fleurs dorman… En un doux ciel humide effile ses… Dans le parc, où jadis on vit flot… Les Nymphes, par le lierre en leu…
L’ombre versait au flanc des monts… Le chemin était bleu, le feuillage… Et les palmiers tremblaient d’amou… L’enfant de Magdala, la fleur de… Gémissait dans la pourpre et l’azu…
Au fond de la chambre élégante Que parfuma son frôlement, Seule, immobile, elle dégante Ses longues mains, indolemment. Les globes chauds et mâts des lamp…
Cette outre en peau de chèvre, ô b… De l’esprit éloquent des vignes qu… Se tordant sur les flots, noire, d… Étendit au puissant soleil qui les… Théra ne s’orne plus de myrtes ni…
Je sais la vanité de tout désir pr… A peine gardons-nous de tes amours… Femme, ce que la fleur qui sur ton… Y laisse d’âme et de parfums. Ils n’ont, les plus beaux bras, qu…