La coupe de mes jours s’est brisée… Ma vie hors de mon sein s’enfuit à… Ni baisers ni soupirs ne peuvent l… Et l’aile de la mort, sur l’airain… En sons entrecoupés frappe ma dern…

Heureux l’oeil éclairé de ce jour… Qui partout ici-bas le contemple e… Heureux le coeur épris de cette gr… Toujours vide et trompé si Dieu n… Ah ! pour celui-là seul la nature…

À L. De V***. Le feu divin qui nous consume Ressemble à ces feux indiscrets Qu’un pasteur imprudent allume Aux bord de profondes forêts ;

Et j’ai dit dans mon coeur : Que… Irai-je encor, suivant ceux qui m’… Comme l’agneau qui passe où sa mèr… Imiter des mortels l’immortelle fo… L’un cherche sur les mers les trés…

Salut ! bois couronnés d’un reste… Feuillages jaunissants sur les gaz… Salut, derniers beaux jours ! Le… Convient à la douleur et plaît à m… Je suis d’un pas rêveur le sentier…

Un baiser sur mon front ! un baise… Mais de mon front pensif le frais… Mais de mes jours taris l’été n’a… Mais l’Aurore jamais n’embrassera… Elle rêvait sans doute aussi que s…

Dieu dit un jour à son soleil : —Toi par qui mon nom luit, toi que… Porter à l’univers ma splendeur et… Pour que l’immensité me loue à son… De ces dons merveilleux que répand…

(Extrait) Aigles qui passez sur nos têtes, Allez dire aux vents déchaînés Que nous défions leurs tempêtes Avec nos mâts enracinés.

Céleste fille du poète, La vie est un hymne à deux voix. Son front sur le tien se reflète, Sa lyre chante sous tes doigts. Sur tes yeux quand sa bouche pose

Voyez-vous de l’or de ces urnes S’échapper ces esprits des fleurs, Tout trempés de parfums nocturnes, Tout vêtus de fraîches couleurs ? Ce ne sont pas de vains fantômes

Orchestre du Très-Haut, bardes de… Ils chantent à l’été des notes de… Ils parcourent les airs avec des a… Échappés tout joyeux des jardins d… Tant que durent les fleurs, tant q…

Non, sous quelque drapeau que le b… La muse sert sa gloire et non ses… Non, je n’ai pas coupé les ailes d… Pour l’atteler hurlant au char des… Non, je n’ai point couvert du masq…

Ah ! si j’avais des paroles, Des images, des symboles, Pour peindre ce que je sens ! Si ma langue, embarrassée Pour révéler ma pensée,

Lorsque seul avec toi, pensive et… Tes deux mains dans la mienne, ass… J’abandonne mon âme aux molles vol… Et je laisse couler les heures que… Lorsqu’au fond des forêts je t’ent…

Je ne sens plus le poids du temps… D’une aile égale et douce en s’éco… Je voudrais chaque soir que le jou… Fût encore au matin à peine commen… Ou plutôt que le jour naisse ou me…