Poésies posthumes (1888)
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Sonnet. Ainsi, mon cher ami, vous allez do… Adieu ; laissez les sots blâmer vo… Quel que soit le chemin, quel que… Le seul guide en ce monde est la m…
On dit : “ Triste comme la porte D’une prison. ” Et je crois, le diable m’emporte ! Qu’on a raison. D’abord, pour ce qui me regarde,
Assez dormir, ma belle ! Ta cavale isabelle Hennit sous tes balcons. Vois tes piqueurs alertes, Et sur leurs manches vertes
(Au bas d’un portrait.) J’ai vu ton sourire et tes larmes, J’ai vu ton cœur triste et joyeux… Qui des deux a le plus de charmes… Dis-moi ce que j’aime le mieux :
Tant que mon pauvre cœur, encor pl… A ses illusions n’aura pas dit adi… Je voudrais m’en tenir à l’antique… Qui du sobre Épicure a fait un dem… Je voudrais vivre, aimer, m’accout…
On me demande, par les rues, Pourquoi je vais bayant aux grues, Fumant mon cigare au soleil, À quoi se passe ma jeunesse, Et depuis trois ans de paresse
Avez-vous vu, dans Barcelone, Une Andalouse au sein bruni ? Pâle comme un beau soir d’automne… C’est ma maîtresse, ma lionne ! La marquesa d’Amaëgui !
(Le soir de la première représenta… Ma pièce est jeune, et je suis vie… Enfants, je n’en suis pas la cause… Vous nous jouerez bien autre chose… Et tout aussi bien, mais pas mieux…
Madrid, princesse des Espagnes, Il court par tes mille campagnes Bien des yeux bleus, bien des yeux… La blanche ville aux sérénades, Il passe par tes promenades
Prince, les assassins consacrent t… Ils forcent Dieu lui-même à nous… Par droit d’élection tu régnais su… La balle et le poignard te font un… De ceux dont le hasard couronna la…
De tant de jours de deuil, de crai… De tant d’efforts perdus, de tant… En es-tu lasse enfin, pauvre terre… Et de tes vieux enfants l’éternell… Laissera-telle un jour le calme à…
Quand je t’aimais, pour toi j’aura… Mais c’est toi, de t’aimer, toi qu… À tes pièges d’un jour on ne me pr… Tes ris sont maintenant et tes ple… Ainsi, lorsqu’à l’enfant la vieill…
Puisque c’est ton métier, misérabl… Même en ces temps d’orage, où la b… Tandis que le bras parle, et que l… Disparaît comme un songe au bruit… Puisque c’est ton métier de faire…
Que me veux-tu, chère fleurette, Aimable et charmant souvenir ? Demi-morte et demi-coquette, Jusqu’à moi qui te fait venir ? Sous ce cachet enveloppée,
Dans DIX ans d’ici seulement, Vous serez un peu moins cruelle. C’est long, à parler franchement. L’amour viendra probablement Donner à l’horloge un coup d’aile.