Poésies posthumes (1888)
#ÉcrivainsFrançais
Elle était belle, si la Nuit Qui dort dans la sombre chapelle Où Michel-Ange a fait son lit, Immobile peut être belle. Elle était bonne, s’il suffit
Tu te frappais le front en lisant… Edouard, tu pâlissais comme un jou… Le frisson te prenait, et la foudr… Tombant dans ta poitrine, T’épouvantait toi-même en traversa…
Le carnaval s’en va, les roses von… Sur les flancs des coteaux déjà co… Cependant du plaisir la frileuse s… Sous ses grelots légers rit et vol… Tandis que, soulevant les voiles d…
Sonnet. Béatrix Donato fut le doux nom de… Dont la forme terrestre eut ce div… Dans sa blanche poitrine était un… Et dans son corps sans tache un es…
Ami, tu l’as bien dit : en nous, t… Il existe souvent une certaine fle… Qui s’en va dans la vie et s’effeu… “ Il existe, en un mot, chez les t… Un poète mort jeune à qui l’homme…
Dans Venise la rouge, Pas un bateau qui bouge ; Pas un pêcheur dans l’eau, Pas un falot. Seul, assis à la grève,
Mes chers amis, quand je mourrai, Plantez un saule au cimetière. J’aime son feuillage éploré ; La pâleur m’en est douce et chère, Et son ombre sera légère
Imitation. Horace. Du temps où tu m’aimais, Lydie, De ses bras nul autre que moi N’entourait ta gorge arrondie ;
Jamais, avez-vous dit, tandis qu’a… Résonnait de Schubert la plaintiv… Jamais, avez-vous dit, tandis que,… Brillait de vos grands yeux l’azur… Jamais, répétiez-vous, pâle et d’u…
Dans DIX ans d’ici seulement, Vous serez un peu moins cruelle. C’est long, à parler franchement. L’amour viendra probablement Donner à l’horloge un coup d’aile.
La muse Depuis que le soleil, dans l’horiz… A franchi le Cancer sur son axe e… Le bonheur m’a quittée, et j’atten… L’heure où m’appellera mon ami bie…
À Madame ***. Il est donc vrai, vous vous plaign… Vous dont l’oeil noir, gai comme u… Du monde entier pourrait chasser l… Combien donc pesait le souci
Jusqu’à présent, lecteur, suivant… Je te disais bonjour à la première… Mon livre, cette fois, se ferme mo… En vérité, ce siècle est un mauvai… Tout s’en va, les plaisirs et les…
Non, mon cher, Dieu merci ! pour… Je ne me suis pas fait poète satir… Mon silence n’est pas, quoiqu’on p… Une prétention de me faire écouter… Je puis bien, je le crois, sans cr…
Je vis d’abord sur moi des fantôme… Traîner de longs habits ; Je ne sais si c’étaient des femmes… Leurs manteaux m’inondaient avec l… De nacre et de rubis.