Je les vois vouloir être le père,
Dont m’a privé l’Univers.
Ils essayent mais aucun n’y arrive,
Ils dansent comme lui mais n’ont pas le même rythme,
Ils n’en mènent pas large, très vite, ils se fatiguent.
Lui qui est parti devant moi,
Il était, l’instant d’après, n’était plus,
Erreurs j’ai commis, avant de bien faire,
Trop tard. De leurs yeux des larmes coulèrent,
Les miens étaient secs, ça ne m’a pas plu.
Je n’arrive pas à pleurer mais pourquoi ?
Suis je un monstre ? Ne suis je pas triste ?
Je ne me souviens pas de mon ressenti,
Bien sûr que j’ai fini par pleurer Patrice,
Trop tard, la culpabilité m’avait envahi.
Mon esprit tente de rationaliser,
Mais une partie ne peut s’y décider,
C’est un dialogue de sourds et muets,
Quand l’un tente de, l’autre, raisonner.
Il m’a abandonné, ça ne doit plus arriver,
Je dois être le plus attentionné,
Tout le monde doit m’aimer,
Plus personne ne doit m’abandonner,
Jamais me mettre sur le côté.
Jamais, je dois me l’assurer.