les nuits de par ici sont des nuits sans façon
elles sont toujours en papillotes
elles ne sont pas sans force
même si elles sont sans mains pour brandir le coutelas
mais force reste à la loi– à l’angoisse
la nuit ici
descend
de grillons en grenouilles
doucement les pieds nus
en bas
un gosier de coq patiente
pour cueillir la giclée ce n’est pas toujours de la cellule de gestion de la catastrophe que la journée téméraire fait part de sa propre naissance