A
Séville le front percé d’un œilleton du dernier taureau
au pôle le soleil purulent du noir
dans le fjord l’étranglement d’un râle
dans ma gorge le refus de passer d’un verre d’eau fraîche
Seigneur bourreau
pour l’amour du
Seigneur
donnez-moi un petit coup de dent d’hyène
au nom de l’humanité donnez-moi un petit coup de pied
au nom du fils comme du père empoisonnez le pavillon
de mon oreille
car de toi sombre brigand
Almamy
Samory c’est à cheval
que je vois ton image– vieillard et battant contre le flanc
de la forêt natale et l’éclat du dernier continent
l’ultime hoquet d’un vouloir jeune et rude