Sonnet. Vrai Dieu, si quelque part dans u… J’eusse grandi tout seul, nourri p… Sans maîtres, bégayant du cœur et… Par l’esprit et les yeux épelant l…

Ah ! Si vous saviez comme on pleu… De vivre seul et sans foyers, Quelquefois devant ma demeure Vous passeriez. Si vous saviez ce que fait naître

Sonnet. C’était une amitié simple et pourt… J’avais sur sa parure un fraternel… Et quand au seuil d’un bal nous no… J’aimais à l’arrêter devant moi to…

Sonnet. Quelqu’un m’est apparu très loin d… C’était un ouvrier des hautes Pyr… Adolescent perdu dans ces foules t… Qu’écrasait le granit pour Chéops…

Jeune fille, crois-moi, s’il en es… Choisis un fiancé joyeux, à l’œil… Au pas ferme, à la voix sonore, Qui n’aille pas rêvant. Sois généreuse, épargne aux cœurs…

À Maurice Chevrier. Fait d’héroïsme et de clémence, Présent toujours au moindre appel, Qui de nous peut dire où commence, Où finit l’amour maternel ?

On connaît toujours trop les cause… Mais on cherche parfois celles de… Je m’éveille parfois l’âme toute s… Sous un charme étranger que je ne… Un ciel rose envahit mon être et m…

Sonnet. Elle part, mais je veux, à mon amo… La garder tout entière en un pieux… Portrait naïf où rien ne me sera s… Des grâces, des défauts, chers aus…

Sonnet. Chaque nuit, tourmenté par un dout… Je provoque le sphinx, et j’affirm… Plus terrible se dresse aux heures… L’inconnu monstrueux qui hante mon…

La mer pousse une vaste plainte, Se tord et se roule avec bruit, Ainsi qu’une géante enceinte Qui des grandes douleurs atteinte, Ne pourrait pas donner son fruit ;

Depuis que la beauté, laissant tom… N’a plus offert qu’un marbre à mon… Depuis que j’ai senti mes plus brû… Rejaillir froides à mon cœur ; À présent que j’ai vu la volupté m…

Sonnet. La pudeur n’a pas de clémence, Nul aveu ne reste impuni, Et c’est par le premier nenni Que l’ère des douleurs commence.

Dans ce nid furtif où nous sommes, Ô ma chère âme, seuls tous deux, Qu’il est bon d’oublier les hommes… Si près d’eux ! Pour ralentir l’heure fuyante,

Ces vers que toi seule aurais lus, L’œil des indifférents les tente ; Sans gagner un ami de plus J’ai donc trahi ma confidente. Enfant, je t’ai dit qui j’aimais,

Sonnet. Le Phédon jette en l’âme un céles… Mais rien n’est plus suave au cœur… Délicat embaumeur de la raison fra… Il sent la myrrhe, il coule aussi…