C’est en deuil surtout que je l’ai… Le noir sied à son front poli, Et par ce front le chagrin même Est embelli. Comme l’ombre le deuil m’attire,

Nul troupeau n’erre ni ne broute ; Le berger s’allonge à l’écart ; La poussière dort sur la route, Le charretier sur le brancard. Le forgeron dort dans la forge ;

Sonnet. Vrai Dieu, si quelque part dans u… J’eusse grandi tout seul, nourri p… Sans maîtres, bégayant du cœur et… Par l’esprit et les yeux épelant l…

En ce temps-là, je me rappelle Que je ne pouvais concevoir Pourquoi, se pouvant faire belle, Ma mère était toujours en noir. Quand s’ouvrait le bahut plein d’o…

Les grands appartements qu’elle ha… Sont tièdes. Aux plafonds, légers… Planent d’amoureuses peintures. Nul bruit ; partout les voix, les… Par la laine opulente et molle des…

À Maurice Chevrier. Fait d’héroïsme et de clémence, Présent toujours au moindre appel, Qui de nous peut dire où commence, Où finit l’amour maternel ?

Sonnet. Viens, ne marche pas seul dans un… Mais suis les grands chemins que l… Les hommes ne sont forts, bons et… Ils s’achèvent ensemble, aucun d’e…

Sonnet. Que n’ai-je appris l’amour sous un… Je n’aurais pas traîné si longtemp… Cet âpre souvenir, le seul que rie… Et qui, le plus lointain, me soit…

Ces vers, je les dédie aux amis in… À vous, les étrangers en qui je se… Rivaux de ceux que j’aime et qui m… Frères envers qui seuls mon coeur… Et dont les coeurs au mien sont li…

Sonnet. Grand ciel, tu m’es témoin que j’é… Quand par témérité j’ai demandé de… Convoitant de si bas les voûtes ét… Mes vœux n’altéraient pas ton calm…

Jeune fille, crois-moi, s’il en es… Choisis un fiancé joyeux, à l’œil… Au pas ferme, à la voix sonore, Qui n’aille pas rêvant. Sois généreuse, épargne aux cœurs…

Toi qui m’entends sans peur te par… Parce que ton espoir te promet qu’… Et que le court sommeil commencé d… S’achève au clair pays des étoiles… Reçois mon dernier vœu pour le jou…

À Albert Decrais. Le vase où meurt cette verveine D’un coup d’éventail fut fêlé ; Le coup dut effleurer à peine : Aucun bruit ne l’a révélé.

Sonnet. Je t’aime, en attendant mon éterne… Celle qui doit venir à ma rencontr… Dans l’immuable éden, loin de l’in… Où les prés n’ont de fleurs qu’à p…

Je n’aime pas les maisons neuves : Leur visage est indifférent ; Les anciennes ont l’air de veuves Qui se souviennent en pleurant. Les lézardes de leur vieux plâtre