Les voix qui s’élevaient tremblent à l’horizon
Tout est calme dans la clairière
On pourrait voir passer ceux qui s’en vont
Sur cette route sans ornières
D’où vient celui que l’on ne connaît pas
A l’intérieur les gens regardent
Les mains plus vivantes qui passent
Sur celles que l’on ne voit pas
Les mots sont plus lourds que le son
Ils tombent
Les paupières battent
On a parlé bas sur ce ton
Et un astre nouveau s’élève
L’espoir luit
Une porte bouge
L’arbre d’en face s’est penché
Le mur s’allonge infiniment
Il n’y a rien de clair dans ma tête
Sur le trottoir noir et luisant
Toujours le même qui s’arrête