Je lis à travers ton front jaune et ridé
Les rires les éclats les lumières du passé
Dansent
Tu es saoule
Autrefois les boulevards étaient gais
C’était un bal auquel ta vie était liée
Maintenant c’est un cimetière
On enterre les souvenirs ton passé
Une à une tes dents sont tombées
Et tu peux encore sourire
Sans pleurer
La coupe où tu baignais le bout de tes doigts
S’est brisée
Et tu y penses
Le soir où tu es revenue pour la première fois
Et qu’il n’y avait plus personne
Dans la rue les lumières s’éteignaient
On avait fermé les portes
Et tu étais triste
Les jours passés les yeux mouillés
Reviennent et défilent
Maintenant c’est le temps qui ferme sa porte
Et c’est là que tu dois rester
Sans rien voir
Attendant qu’on t’emporte