Romances sans paroles (1874)
#ÉcrivainsFrançais
Riche ventre qui n’a jamais porté, Seins opulents qui n’ont pas allai… Bras frais et gras, purs de tout s… Beau cou qui n’a plié que sous le… De lents baisers à tous les chers…
J’ai vu passer dans mon rêve —Tel l’ouragan sur la grève,— D’une main tenant un glaive Et de l’autre un sablier, Ce cavalier
Vous fûtes conçue immaculée, Ainsi l’Église l’a constaté Pour faire notre âme consolée Et notre fois plus fort conseillée… Et notre esprit plus ferme et band…
Je veux, pour te tuer, ô temps qui… Remonter jusqu’aux jours bleuis de… Et bercer ma luxure et ma honte au… De baisers sur Sa main et non plu… Le Tibère effrayant que je suis à…
Vos narines qui vont en l’air, Non loin de vos beaux yeux quelcon… Sont mignonnes comme ces conques Du bord de mer de bains de mer ; Un sourire moins franc qu’aimable
Sécheresse maligne et coupable lan… Il n’est remède encore à vos trist… Que telles dévotions surérogatoire… Comme des mois de Marie et du Sac… Éclat et parfum purs de fleurs rou…
Parfums, couleurs, systèmes, lois… Les mots ont peur comme des poules… La chair sanglote sur la croix. Pied, c’est du rêve que tu foules, Et partout ricane la voix,
Nos repas sont charmants encore qu… Grâce à ton art profond d’accommod… Du rôti d’hier ou de ce récent pot… En hachis et ragoûts comme on n’en… Le vin n’a pas ce nom, car à quoi…
Baiser ! rose trémière au jardin d… Vif accompagnement sur le clavier… Des doux refrains qu’Amour chante… Avec sa voix d’archange aux langue… Sonore et gracieux Baiser, divin…
Nous fûmes dupes, vous et moi, De manigances mutuelles, Madame, à cause de l’émoi Dont l’Été férut nos cervelles. Le Printemps avait bien un peu
Je ne veux plus aimer que ma mère… Tous les autres amours sont de com… Nécessaires qu’ils sont, ma mère s… Pourra les allumer aux coeurs qui… C’est pour Elle qu’il faut chérir…
Ô vous, comme un qui boite au loin… Toi, cœur saignant d’hier qui flam… C’est vrai pourtant que c’est fini… De nos sens, aussi bien les ombres… Vieux bonheurs, vieux malheurs, co…
Opportet hæreses esse. Car il faut, en effet, encore, Que notre foi, donc, s’édulcore Opportet hæreses esse. Il fallait quelque humilité,
L’âme antique était rude et vaine Et ne voyait dans la douleur Que l’acuité de la peine Ou l’étonnement du malheur. L’art, sa figure la plus claire
Je voudrais, si ma vie était encor… Qu’une femme très calme habitât av… Plus jeune de DIX ans, qui portâ… La moitié d’une vie au fond plutôt… Notre cœur à tous deux dans ce châ…