Lui
Lui
Sa main
Son corps
Son coeur
Ses lèvres
Son regard
Son torse
Son sexe
Son amour
Un amour qui n’est plus
Mais qui nous lie encore
À travers nos âmes meurtries
Qui pleurent un amour si longtemps espéré
Un amour que seule la passion pourra un jour comprendre
Un amour que seule la passion pourra un jour éteindre
La passion d’être à deux
Pour ne former plus qu’un
Alors qu’à chaque râle de plaisir
On se surprend à espérer que s’arrête le temps
Que s’arrête la vie
Au détour d’une nuit
Au détour d’un voyage
Au détour de l’amour
Puiser en l’autre la force d’aimer,
la force de vivre, la force d’avancer,
la force de cheminer sans fin
Alors que soudainement s’arrête l’infini à deux
Pour se conjuguer au passé
Telle la nuit noire et profonde
Qui nous laisse entrevoir l’espoir de jours meilleurs
Je te rends ton amour
Mais je garde en moi
Le souvenir ému
De ce cadeau si précieux que tu as un jour déposé sur l’autel de notre amour
Telle une lettre d’amour
Ecrite à l’encre du bonheur
Et qui m’a donne l’illusion d’une joie infinie et d’un amour sans fin
