Derniers poèmes (1895)
#ÉcrivainsFrançais
Gallus Chanteurs mélodieux, habitants des… Le ciel pâlit, Vénus à l’horizon… Cynthia vous écoute, enivrez son o… Versez-lui le flot d’or de vos bel…
Quand l’homme approche enfin des s… Va plonger dans votre ombre inerte… Debout sur la hauteur aveuglément… Les premiers jours vécus éblouisse… Tandis que la nuit monte et débord…
L’aigu bruissement des ruches natu… Parmi les tamarins et les manguier… Se mêlait, tournoyant dans l’air s… À la vibration lente des bambous g… Où le matin joyeux dardait l’or de…
Sous l’épais sycomore, ô vierge, o… Dans le jardin fleuri, tiède et si… Pour goûter la saveur de tes lèvre… Un papillon d’azur vers toi descen… C’est l’heure où le soleil blanchi…
Dans l’immense Prairie, océan san… Houles d’herbes qui vont et n’ont… Cent rouges cavaliers, sur les mus… Pourchassent le torrent farouche d… La plume d’aigle au crâne, et de l…
Dors, Maître, dans la paix de ta… Cerveau prodigieux, d’où, pendant… Jaillit l’éruption des concerts éc… Va ! la mort vénérable est ton apo… Ton Esprit immortel chante à trav…
L’éclair vibre sa flèche torse À l’horizon mouvant des flots. Sur ta natte de fine écorce Tu rêves, les yeux demi-clos. À l’horizon mouvant des flots
Les Mavromikhalis, les aigles du… Ont traqué trois cents Turks dans… Et, de l’aube à midi, font siffler… Balles et rocs du faîte ardu de la… L’amorce sèche brûle et jaillit pa…
Bien au delà des jours, des Ans m… Du vertige des Temps dont la fuit… Voici ce que j’ai vu, dans l’immua… Qui me hante, depuis les songes ou… J’errais, seul, sur la Terre. Et…
Elle passe, tranquille, en un rêve… Sur le bord du plus frais de tes l… Le sang rose et subtil qui dore so… Est doux comme un rayon de l’aube… Au murmure indécis du frêne et du…
Ai-je dormi ? Quel songe horrible… Oh ! Ces spectres, ces morts, un… Surgis par millions du sol ensangl… Et qui dardaient, dans une ardente… Leurs prunelles farouches !
C’est une mer, un Lac blême, macu… Sombres, et pullulant de vastes cr… Qui troublent l’eau sinistre et qu… Quand la nuit morne exhale et déro… Un brusque tourbillon de moustique…
Une eau vive étincelle en la forêt… Dérobée aux ardeurs du jour ; Et le roseau s’y ploie, et fleuris… L’hyacinthe et la violette. Ni les chèvres paissant les cytise…
La nuit enveloppait les sept Mont… Dans l’oratoire clos, le Pape Inn… Mains jointes, méditait, vêtu de b… Ou se détachait l’or pectoral de l… Du dôme surbaissé, seule, une lamp…
Sur les continents morts, les houl… Où le dernier frisson d’un monde a… S’enflent dans le silence et dans… Et le rouge Sahil, du fond des nu… Seul flambe, et darde aux flots so…