Lettre d’escuses.
Chère amie,
Je t’écris dans un but bien regrettable.
Je t’ai malheureusement adressé une bien blessante parole. Je voudrais m’en faire pardonner.
Il est vrai, oui je l’avoue, que je n’ai pas été plein de gentillesse ce jour-là, c’est-à-dire il y a deux jours, et tu sais comme la méchanceté et facile mais a réconciliation difficile. Peut-être, et cela je le déplore, te parais-je méchant, mais je dois admettre qu’au fond de moi une timide gentillesse semble prisonnière, et péniblement elle tente de se dévoiler.
Malgré tous ces mots faciles à prononcer, certains sont voués à blesser. Voilà une erreur bien irréparable qui se présente à mes yeux. Vois-tu j’en suis navré. Mes remords me dévorent la conscience, et mon âme est attristée par cette moquerie dont j’ai abusé et dont tu as été la cible. Tout mon être te demande pardon et c’est par un énorme effort que je voudrais dans ces temps difficiles pouvoir être grâcié d’une telle faute.
Evidemment, je ne pesais pas mes mots qui sortaient en toute insouciance. C’est avec regret que je te présente d’humbles escuses. Veuilles me pardonner.
Antoine.