Poésies nouvelles (1850)
#ÉcrivainsFrançais
Sonnet. Je vous ai vue enfant, maintenant… Fraîche comme une rose et le cœur… Je vous ai vu bambin, boudeur et p… Vous aimiez lord Byron, les grand…
Que j’aime à voir, dans la vallée Désolée, Se lever comme un mausolée Les quatre ailes d’un noir moutier… Que j’aime à voir, près de l’austè…
L’empereur vit, un soir, le soleil… Il courba son front triste, et res… Puis, comme il entendit ses horlog… Qu’il venait d’accorder, d’un pied… Il pensa qu’autrefois, sans avoir…
Dans DIX ans d’ici seulement, Vous serez un peu moins cruelle. C’est long, à parler franchement. L’amour viendra probablement Donner à l’horloge un coup d’aile.
(Vergiss mein nicht) (Paroles faites sur la musique de… Rappelle-toi, quand l’Aurore crai… Ouvre au Soleil son palais enchan… Rappelle-toi, lorsque la nuit pens…
Madame, il est heureux, celui dont… (Qu’elle fût de plaisir, de douleu… A pu servir de sœur à la vôtre un… Son âme dans votre âme un instant… Le rêve de son cœur un soir s’est…
Va dire, Amour, ce qui cause ma p… A mon seigneur, que je m’en vais m… Et, par pitié, venant me secourir, Qu’il m’eût rendu la Mort moins i… A deux genoux je demande merci.
Beau chevalier qui partez pour la… Qu’allez-vous faire Si loin d’ici ? Voyez-vous pas que la nuit est pro… Et que le monde
Elle a mis, depuis que je l’aime (Bien longtemps, peut-être toujour… Bien des robes, jamais la même ; Palmire a dû compter les jours. Mais, quand vous êtes revenue,
Vous qui venez ici Dans une humble posture De vos flancs alourdis Décharger le fardeau Veuillez quand vous aurez
Sonnet. Non, quand bien même une amère sou… Dans ce cœur mort pourrait se rani… Non, quand bien même une fleur d’e… Sur mon chemin pourrait encor germ…
J’ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis et ma gaieté ; J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j’ai connu la Vérité,
À Madame ***. Il est donc vrai, vous vous plaign… Vous dont l’oeil noir, gai comme u… Du monde entier pourrait chasser l… Combien donc pesait le souci
Ami, tu l’as bien dit : en nous, t… Il existe souvent une certaine fle… Qui s’en va dans la vie et s’effeu… “ Il existe, en un mot, chez les t… Un poète mort jeune à qui l’homme…
Le poète. Du temps que j’étais écolier, Je restais un soir à veiller Dans notre salle solitaire. Devant ma table vint s’asseoir