d’en bas de l’entassement furieux des songes épouvantables
les aubes nouvelles
montaient
roulant leurs têtes de lionceaux libres
le néant niait ce que je voyais à la lumière
plus fraîche de mes yeux naufragés
mais– des sirènes sifflant de puissance sourde -
la faim des heures manquées agaça l’aigle farouche
du sang
les bras trop courts s’allongèrent de flammes
les désirs éclatèrent en grisou violent dans la ténèbre
des cœurs lâches
le poids du rêve bascula dans le vent des flibustes
—merveille de pommes douces pour les oiseaux des branches—
et des bandes réconciliées se donnèrent richesse dans
la main d’une femme assassinant le jour