#ÉcrivainsFrançais
En attendant que la nuit sonne L’escalier reconnu Ou l’aile réveillée Le vent sur les oreilles A l’abri du mur
Les mille trous de l’air Au nid A la courbure Sur la pointe du toit qui grince Et ce trésor
Le fil descend. Du haut du ciel le fil descend, lourd, droit, noir—descend sur le sommet de la tête nue—la tête du vieillard qui s’arrête. Il est dans un jardin bordé de grilles, en cag...
Et encore une autre lumière Le nombre en augmente toujours Autant d’étoiles que de jours J’attends Que passe là derrière
Dans la place qui reste là Entre quatre lignes Un carré où le blanc se joue La main qui soutenait ta joue Lune
Entre le dos du livre et les feuil… S’ouvre l’antre limpide Où bouillonne l’écume Quand les rochers serrent les dent… Sur la langue de sable
Il est tapi dans l’ombre et dans le froid pendant l’hiver. Quand le vent souffle il agite une petite flamme au bout des doigts et fait des signes entre les arbres. C’est un vieil homme ...
Où iront-ils chercher tout ce qu’i… Le ciel plisse son front Prépare une tempête Les autres sont là pour la fête Et les astres tendent des fils
Au pied de l’arbre, ce n’était qu’un ivrogne qui remuait au gré du vent. Son portrait est dans toutes les glaces, son esprit au fond de tous les verres. Est-ce une chose qui reste ? Il ...
La pièce dans le courant d’air Sous la flamme qui se répand Dans la ville endormie Près des arbres mouvants Du mur de pierres
Une honte trop grande a relevé mon front. Je me suis débarrassé de ces encombrantes guenilles et j’attends. Vous attendez aussi mais je ne sais plus quoi. Pourvu que quelque chose arriv...
Que de libres ! Un temple dont les murs épais étaient bâtis en livres. Et là dedans, où j’étais entré on ne saura comment, je ne sais par où, j’étouffais ; les plafonds étaient gris de ...
Le temps passé dans une chambre où tout est noir reviendra plus tard. Alors j’apporterai une petite lampe et je vous éclairerai. Les gestes confus se préciseront. Je pourrai donner un s...
Une longue aiguille traverse le ro… Un arbre Un doigt La lune borgne Une fenêtre qui nous lorgne
A travers la pluie dense et glacée… Mais ses souliers trop grands sont… O monde sans abri qui vas ce dur c… O monde qui les méprises, tu me fa…