Sur les mêmes couleurs le jour file et s’éteint
La flèche d’or pur le traverse
Sur l’arbre tendre et le rayon amer
Qui fond dans la forêt épaisse
Au matin le ton est plus gris
Dans le ruisseau de feu la lame se renverse
Après le temps passé jusqu’à la nuit
L’humeur de l’homme est en détresse
Du battement du sol au déploiement de l’aile
La fuite pour saisir la vague au trot dans l’air
Même au bord du talus
Contre l’eau qui ondule
L’herbe qui suit son cours
Et l’heure apprivoisée qui sort de la pendule