Quand l’âge, à me fondre en débris
Contrerime LXIX.
Quand l’âge, à me fondre en débris,
Vous-même aura glacée
Qui n’avez su de ma pensée
Me sacrer les abris ;
Qui, du saut des boucs profanée,
Pareille sécherez
A l’herbe dont tous les attraits,
C’est une matinée ;
Quand vous direz : " Où est celui
De qui j’étais aimée ? ”
Embrasserez-vous la fumée
D’un nom qui passe et luit ?