Sonnet.
Une musique amoureuse
Sous les doigts d’un guitariste
S’est éveillée, un peu triste,
Avec la brise peureuse ;
Et sous la feuillée ombreuse
Où le jour mourant résiste,
Tourne, se lasse, et persiste
Une valse langoureuse.
On sent, dans l’air qui s’effondre,
Son âme en extase fondre ;
—Et parmi la vapeur rose
De la nuit délicieuse
Monte cette blonde chose,
La lune silencieuse.