Murmure
A quoi bon chantonner, viens crier une fois,
A quoi bon chuchoter, viens causer ici bas.
Je ne suis pas timide, juste bien réfléchi,
Je vais pas t’endormir, juste conter l’avenir.
Regarde toutes ces ficelles, tires en une au hasard.
Observe qui apparait, ce pourrait être ta femme,
A toi cette montgolfière, une maison dans les arbres,
Pour les pauvres de cette terre, qui donnent tant de voix,
Tu n’es pas une grand mère, escalade cette montagne,
projette lui tes ancêtres, puis ce qu’elle te fait face,
Montre lui tes biceps, sa caillasse s’éclatera,
A l’ombre de tes orteils, au tambour de tes pas
Oubli ta vie d’arène, tu es le grand Atlas
Quand tu vas à Marseille, tu y vas en sandales.
Je ne suis pas ta mère, fais autre chose de tes doigts,
stop le filtrage de pierre, tu n’es pas un avare,
reviens donc dans la plaine, avec celle qui est tienne,
fait lui monts et merveilles, à la base de tes rêves
L’instinct ne demande rien, dans le chagrin l’obtient.
demande aux conifères, étant des plus taquins
Chante moi l’imposture, moi le roi des branleurs
un hiver dans le dur, ivrogne dans un cercueil.
je creuserai ma fuite, un lien jusqu’à la chine,
hydrater de la pluie, continuer ce périple.
le plus grand chapardeur, en même temps tripoteur.
Aux touchers de la vie, un esprit dans les bois,
A la vue d’artémis, l’arc mon arme principal.
Puis désigner ma cible, et viser son regard.
Un bateau dans les airs, un peu comme guliver,
plus de soucis de mètre, seulement de sagesse.
Les milles et une folies, se trouvent toutes dans une cave,
Euphoriques délires, bonne bouteille de Ricard
Au monde pas un génie, ne te laissera voir,
la pâleur de la vie, les couleurs de l’espoir.
Devient philosophie, tu baigneras de joie,
utilises ton esprit, devins autre qu’un bâtard
visualises le vide, qui n’attend que tes bras,
pour bâtir l’avenir, au schéma acacia
