Toute la lyre (1888 et 1893)
#ÉcrivainsFrançais
L’histoire a pour égout des temps… Et c’est là que la table est mise… C’est là, sur cette nappe où joyeu… Qu’on voit,—tandis qu’ailleurs, nu… Agonisent, sereins, calmes, le fro…
La querelle irritée, amère, à l’œi… Vipère dont la haine empoisonne la… Siffle et trouble le toit d’une pa… Les mots heurtent les mots. L’enf… La femme et le mari laissent l’enf…
Que faites-vous, Seigneur ? à quo… À quoi bon l’eau du fleuve et l’éc… Les prés ? les ruisseaux purs qui… Et, sur les coteaux verts dont s’e… Les immenses troupeaux aux féconde…
Si je n’étais captive, J’aimerais ce pays, Et cette mer plaintive, Et ces champs de maïs, Et ces astres sans nombre,
Aux champs, compagnons et compagne… Fils, j’élève à la dignité De géorgiques les campagnes Quelconques où flambe l’été ! Flamber, c’est là toute l’histoire
Tout rayonne, tout luit, tout aime… Les oiseaux semblent d’air et de l… L’âme dans l’infini croit voir un… À quoi bon exiler, rois ? à quoi b… Proscrivez-vous l’été ? m’exilez-v…
Que je prenne un moment de repos ?… Koran, Zend-Avesta, livres sibyll… Talmud, Toldos Jeschut, Védas, l… Brahmes sanglants, santons fléchis… Les contes, les romans, les terreu…
Les autres en tout sens laissent a… Leur âme, leur désir, leur instinc… Tout marche en eux, au gré des cho… L’action sans l’idée et le pied sa… Ils suivent au hasard le projet ou…
La chose fut exquise et fort bien… C’était au mois d’avril, et dans u… Si douce, qu’on eût dit qu’amour l… Thérèse la duchesse à qui je donne… Si j’étais roi, Paris, si j’étais…
Le jour, d’un bonhomme sage J’ai l’auguste escarpement ; Je me conforme à l’usage D’être abruti doctement, Je me scrute et me dissèque,
L’humble chambre a l’air de sourir… Un bouquet orne un vieux bahut ; Cet intérieur ferait dire Aux prêtres : Paix ! aux femmes :… Au fond une alcôve se creuse.
Merci, poète !– au seuil de mes la… Comme un hôte divin, tu viens et t… Et l’auréole d’or de tes vers radi… Brille autour de mon nom comme un… Chante ! Milton chantait ; chante…
Le toi… ANDRÉ CHÉNIER. Lorsque l’enfant paraît, le cercle… Applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille
Qu’il est joyeux aujourd’hui Le chêne aux rameaux sans nombre, Mystérieux point d’appui De toute la forêt sombre ! Comme quand nous triomphons,
Mugissement des boeufs, au temps d… Comme aujourd’hui, le soir, quand… Ou, le matin, quand l’aube aux cha… Verse à flots la rosée et le jour,… Mûrissez, blés mouvants ! prés, em…