"Dernière Gerbe (Posthume, 1902)"
#ÉcrivainsFrançais
Jadis je vous disais : « Vivez, r… Le salon vous attend ! le succès v… Le bal éblouissant pâlit quand vou… Soyez illustre et belle ! aimez !… Vous avez la splendeur des astres…
Laissons le glaive à Rome et le s… Ne faisons pas saisir, trop pressé… Par le spectre Brutus le brigand… Gardons ce misérable au sinistre a… Vous serez satisfaits, je vous le…
Chantez ; l’ardent refrain flamboi… Jurez même, noble ou vilain ! Le chant est un verre de joie Dont le juron est le trop-plein. L’homme est heureux sous la tonnel…
«–Sa morale a du bon. –Il est mor… –Il changeait en vin l’eau. –Ça s’… –Il était de Judée. Il avait douz… –Gens grossiers. –Gens de rien. –… –Il leur lavait les pieds. –C’est…
VIII. Quand elle prie, un ange est debou… Caressant ses cheveux des plumes d… Essuyant d’un baiser son oeil de p… Venu pour l’écouter sans que l’enf…
Seuls tous deux, ravis, chantants… Comme on s’aime ! Comme on cueille le printemps Que Dieu sème ! Quels rires étincelants
Donc, c’est moi qui suis l’ogre et… Dans ce chaos du siècle où votre c… J’ai foulé le bon goût et l’ancien… Sous mes pieds, et, hideux, j’ai d… Et l’ombre fut.—Voilà votre réqui…
Toute espérance, enfant, est un ro… Dieu dans ses mains tient nos jour… Il les dévide à son fatal fuseau, Puis le fil casse et notre joie en… Car dans tout berceau
Saint-Valery-Sur-Somme. Oh ! combien de marins, combien de… Qui sont partis joyeux pour des co… Dans ce morne horizon se sont évan… Combien ont disparu, dure et trist…
Les femmes sont sur la terre Pour tout idéaliser ; L’univers est un mystère Que commente leur baiser. C’est l’amour qui, pour ceinture,
Canaris ! Canaris ! pleure ! cent… Pleure ! Une flotte entière ! – O… Où donc était ta main hardie ? Se peut-il que sans toi l’ottoman… Pleure ! comme Crillon exilé d’un…
Avant que mes chansons aimées, Si jeunes et si parfumées, Du monde eussent subi l’affront, Loin du peuple ingrat qui les foul… Comme elles fleurissaient en foule…
Tandis qu’au loin des nuées, Qui semblent des paradis, Dans le bleu sont remuées, Je t’écoute, et tu me dis : « Quelle idée as-tu de l’homme,
Oh ! que ne suis-je un de ces homm… Qui, géants d’un siècle effacé, Jusque dans le siècle où nous somm… Règnent du fond de leur passé ! Que ne suis-je, prince ou poète,
Oh ! n’insultez jamais une femme q… Qui sait sous quel fardeau la pauv… Qui sait combien de jours sa faim… Quand le vent du malheur ébranlait… Qui de nous n’a pas vu de ces femm…