Biorn, étrange cénobite, Sur le plateau d’un roc pelé, Hors du temps et du monde, habite La tour d’un burg démantelé. De sa porte l’esprit moderne

Vous partez, chers amis ; la bise… Un beau reflet ambré dore le front… Comme un sein virginal sous un bai… La voile sous le vent palpite et s… Une écume d’argent brode la vague…

Quand viendra la saison nouvelle, Quand auront disparu les froids, Tous les deux, nous irons, ma bell… Pour cueillir le muguet au bois ; Sous nos pieds égrenant les perles

La limace baveuse argente la murai… Dont la pierre se gerce et dont l’… Les lézards verts et gris se logen… Et l’on entend le soir sur une not… Coasser tout auprès la grenouille…

Voilà longtemps que je vous aime : —L’aveu remonte à dix—huit ans !— Vous êtes rose, je suis blême ; J’ai les hivers, vous les printemp… Des lilas blancs de cimetière

Tout amoureux, de sa maîtresse, Sur son coeur ou dans son tiroir, Possède un gage qu’il caresse Aux jours de regret ou d’espoir. L’un d’une chevelure noire,

Un oiseau siffle dans les branches Et sautille gai, plein d’espoir, Sur les herbes, de givre blanches, En bottes jaunes, en frac noir. C’est un merle, chanteur crédule,

On donnait à Favart Mosé. Tambur… Le basso cantante, le ténor Rubin… Devaient jouer tous deux dans la p… Quand on l’eût élargie et faite co… Grande comme Saint-Charle ou comm…

Captive et peut-être oubliée, Je songe à mes jeunes amours, À mes beaux jours, Et par la fenêtre grillée Je regarde l’oiseau joyeux

Maintenant, dans la plaine ou bien… Chêne ou sapin, un arbre est en tr… En France, en Amérique, en Turqu… Un arbre sous lequel un jour je pu… Maintenant, sur le seuil d’une pau…

J’aime ton nom d’Apollonie, Echo grec du sacré vallon, Qui, dans sa robuste harmonie, Te baptise soeur d’Apollon. Sur la lyre au plectre d’ivoire,

On admire les fleurs de serre Qui loin de leur soleil natal, Comme des joyaux mis sous verre, Brillent sous un ciel de cristal. Sans que les brises les effleurent

Je veille, unique sentinelle De ce grand palais dévasté, Dans la solitude éternelle, En face de l’immensité. A l’horizon que rien ne borne,

Comme la vie est faite ! Et que l… Nous pousse aveuglément en des che… Pareil au Juif maudit, l’un, par… Promène sans repos sa course vagab… L’autre, vrai docteur Faust, baig…

Ma belle amie est morte : Je pleurerai toujours ; Sous la tombe elle emporte Mon âme et mes amours. Dans le ciel, sans m’attendre,