Combattu des vents et des flots, Voyant tous les jours ma mort pres… Et abayé d’une tempeste D’ennemis, d’aguetz, de complotz, Me resveillant à tous propos,

Ronsard si tu as su par tout le mo… L’amitié, la douceur, les grâces,… Les faveurs, les ennuis, l’aise et… Et les chastes amours de toi et ta… Je ne veux à l’envi pour sa nièce,…

Sonnet VI. Hardy j’entreprendray de te rendre… Targuant de mes escrips ton nom co… Mais en t’éternisant, je ne travai… Ta perfection n’est en aucun poinc…

D’un outrageux combat la fortune e… Me veulent ruiner et me veulent bi… L’amour me veut aider, et fortune… Le brouille en le trompant de quel… L’un fit dedans les yeux de Diane…

Prison… Lors que ma douleur secrète, D’un cachot aveugle jette Maint soupir empoisonné, Tu m’entends bien sans parole.

Dans le parc de Thalcy, j’ai dres… Sur qui le temps faucheur ni l’enn… Des filles de la nuit jamais n’aur… Et non plus que mes vers n’éteindr… J’ai engravé dessus deux chiffres…

À l’éclair violent de ta face divi… N’étant qu’homme mortel, ta célest… Me fit goûter la mort, la mort et… Pour de nouveau venir à l’immortal… Ton feu divin brûla mon essence mo…

Sort inique et cruel ! le triste l… Qui s’est arné le dos à suivre sa… Qui sans regret semant la semence… Prodigua de son temps l’inutile su… Car un hiver trop long étouffa son…

Sonnet XXIII. Si je pouvoy’ porter dedans le sei… Avec mon amitié celle que j’ayme a… Je ne me plongeroy au curieux souc… Qui dévore mes sens d’une ennuyeus…

Ores qu’on voit le Ciel en cent m… Cracheter sur la terre une blanche… Et que du gris hyver la perruque c… Enfarine les champs de neige, et d… Je veux garder la chambre, et en m…

Je confesse, j’eu tort, quand d’un… Sans feindre j’esclatay mes passio… Je devoy retenir ceste douleur est… Sans prodiguer ainsi les nymphes d… Mais quoi ! ma passion est trop fo…

Stance IX. Liberté douce et gracieuse, Des petits animaux le trésor, Ah liberté, combien es-tu plus pré… Ni que les perles ni que l’or !

Miséricorde, ô Cieux, ô Dieux imp… Epouvantables flots, ô vous, pâles… Qui même avant la mort faites mour… En horreur, en pitié, voyez ces mi… Ce navire se perd, dégarni de ses…

Desja la terre avait avorté la ver… Par les sillons courbez, lors qu’u… Dissipe les beautez, et à son arri… S’accorde en s’opposant au vouloir… Car le froid enuieux que le bled v…

Le miel sucré de vostre grâce, Le bel astre de vostre face Meurtrière de tant de cueurs Ne sorte de ma souvenance ; Mais où prendray-je l’espérance