Le brouillard c’est tes yeux mais tes yeux sont un oreiller
alors ?
Je voudrais bien dormir mais on tire toujours la sonnetteà ma porte.
Une rumeur monte des faubourgs comme une chevelure
Ta poudre de riz séduira les fossoyeurs.
Ils ne t’enterreront pas et tu pourriras comme une fleur
d’archipel
Je pêche des poissons merveilleux avec des fleurs au bout
de mon hameçon.
Mais la femme
Un jour, c’était quinze ans après les événements que
nous venons de raconter
Une corniche tomba du sommet d’un palais
C’était la tête d’une cariatide
La guillotine est démontée pour longtemps
Le sang de tous les condamnés coule dans mes veines
Au détour d’un passage faiblement éclairé
je la rencontrerai.
je ne lui dirai rien
je serai seul comme depuis avant ma naissance
avec une dorade dans ma main droite
une lampe électrique dans l’autre
un œil fermé
une porte fermée
et pas de clef.
Et voilà que tout un cimetière navigue sur le canal de la
Marne au
Rhin
Les bateliers deviennent une série de larmes amères suspendus entre chair et peau près de la ville de
Peine.
Gardes célestes vous dressez contravention aux ballons captifs ces forçats du paradis
Mais des forbans noirs salissent vos ailes noires avec la fumée.
C’est les bottes de lieues cette phrase « je me vois » on y voit jour et nuit à volonté
Le roi de l’univers n’a pas d’autre talisman
Mon cœur petit cercle de fumée attire le regard du fumeur illettré qui ignore la lettre
L.
Sa majesté le verre dans son palais de glaïeul
Sur un mol oreiller de flon flon
Chaque mort entre par la porte et sort par la porte.
L’éphémère devient éphéméride à la date du
septembre
Le système pour déchirer le voile des vierges et celui de l’au-delà est le même
C’est-à-dire un caractère nocif
écrivez-moi
depuis
Charles
Quint je sais ce qui se passe
après ma mort.
Je meurs au présent en écoutant
la nudité des rêves interpréter
à regret l’absence d’ambassadeurs qualifiés à leur bal
costumé
Le carabinier volontaire éteint les lumières de la musique