Revenez-y les vieilles
allez-y les jeunes
Les arbres grandissent jusqu’à la lune
Les arbres vieillissent comme les jeunes
Et meurent comme les vieilles
Ainsi va la vie les vieilles !
ainsi va la vie les jeunes
Les joues d’abricots se rideront
Les joues se rideront comme les joues des vieilles
Et les larmes sur elles couleront.
ainsi vont les baisers les vieilles
ainsi vont les baisers les jeunes
L’éclair des beaux yeux s’éteindra
Comme s’éteint la flamme des bougies vieilles
Et la cire comme les larmes coule.
Mais jamais ne mourra l’amour Ô ! vieilles
Jamais l’amour ne mourra au cœur des jeunes
Toujours l’éclair rayera n’importe quel orage
La flamme de la vie et de l’amour
Toujours rayonnera dans les profondes ténèbres
Ce n’est pas vrai, ce n’est pas vrai
Jamais ne mourra la couleur de vos joues
Pousse le blé le bluet et l’ivraie
Et la rougeur des baisers à vos cous
Rien ne meurt la mort n’est pas vraie.