Il faisait jour, et la chaleur ard… Brûlait le sein de la terre béante… Et les Bergers à l’ombre des orme… Avaient ensemble amassé leurs trou… Quand j’avisais par l’épaisse feui…

Celuy n’est pas heureux qui n’a ce… Mais bien-heureux celuy qui ne des… Ce qu’il n’a point : l’un sert de… Pour le contentement, et l’autre e… Desirer est tourment qui bruslant…

Avril, l’honneur et des bois Et des mois, Avril, la douce espérance Des fruits qui sous le coton Du bouton

Ô douce Nuit, ô Nuit plus amoureu… Plus claire et belle, et à moi plu… Que le beau jour, et plus chère ce… D’autant que moins, ô Nuit, je t’… Et vous, du ciel étoiles bien appr…

Embrasse-moi, mon cœur, baise-moi,… Presse-moi, serre-moi ! À ce coup… Mais ne me laisse pas en ces douce… Car c’est à cette fois que je te p… Mon ami, je me meurs et mon âme as…

Cent fois le jour je rebaise la ma… Folâtrement qui dedans l’eau gliss… Toucha de près ta cuisse blanchiss… Ton pied mignard, ta grève et ton… Cent et cent fois je prie Dieu, m…

Étant au frais de l’ombrage De cet ormeau refrisé Sur les plis de son feuillage, D’un beau sep favorisé, D’un beau sep qui l’entortille,

Je ne voie rien qui ne me refigure Ce front, cet œil, ce cheveu jauni… Et ce tétin en bouton finissant, Bouton de rose encor en sa verdure… Son beau sourcil est la juste vout…

Ainsi, ma douce guerrière Mon cœur, mon tout, ma lumière, Vivons ensemble, vivons Et suivons Les doux sentiers de la jeunesse :

Si tu veux que je meure entre tes… Trousse l’escarlatin (*) de ton be… Puis me baise et me presse, et nou… Comme, autour des ormeaux, le lier… Dégrafe ce colet, m’amour, que je…

Faites-vous la sourde, Macée ? Voyez Combaut qui vient à vous, Pour ravoir ce que votre œil doux Lui a tiré de sa pensée. Vous l’avez, et lui ne l’a plus,

Or je me suis affranchi de prison, Où me tenait cruellement en ferre L’enfant Amour, je vais libre sur… Sauvé des flots, et repris ma rais… J’ai de mes yeux étranglé le poiso…

Jamais ne se puisse lasser Ma Muse de chanter la gloire D’un Ver petit, dont la mémoire Jamais ne se puisse effacer : D’un Ver petit, d’un Ver luisant,

Pendant que ce mois renouvelle D’une course perpétuelle La vieillesse et le tour des ans : Pendant que la tendre jeunesse Du ciel remet en allégresse