"Sagesse (1881)"
#ÉcrivainsFrançais
Rôdeur vanné, ton œil fané Tout plein d’un désir satané Mais qui n’est pas l’œil d’un bélî… Quand passe quelqu’un de gentil Lance un éclair comme une vitre.
Car tu vis en toutes les femmes Et toutes les femmes c’est toi. Et tout l’amour qui soit, c’est mo… Brûlant pour toi de mille flammes. Ton sourire tendre ou moqueur,
Sois de bronze et de marbre et sur… Certes, prise l’orgueil nécessaire… Pour ton combat avec les contingen… Que les poils de ta barbe ou le sa… Mais vis, vis pour souffrir, souff…
L’âme antique était rude et vaine Et ne voyait dans la douleur Que l’acuité de la peine Ou l’étonnement du malheur. L’art, sa figure la plus claire
L’ennemi se déguise en l’Ennui Et me dit : « A quoi bon, pauvre… Moi je passe et me moque de lui. L’ennemi se déguise en la Chair Et me dit : « Bah, bah, vive une…
Moi qui ne suis qu’un brin d’hysop… Du Seigneur tout-puissant qui m’o… Je puis, si mon dessein est pur de… Purifier autrui passant sur mon ch… Je puis, si ma prière est de celle…
Et nous voilà très doux à la bêtis… Lui pardonnant vraiment et même un… De sa candeur extrême et des torts… Dans le fond, qu’elle assume et du… Pauvres gens que les gens ! Mouri…
Jusques aux pervers nonchaloirs De ces yeux noirs, Jusques, depuis ces flemmes blanch… De larges hanches Et d’un ventre et de beaux seins
Dansons la gigue ! J’aimais surtout ses jolis yeux, Plus clairs que l’étoile des cieux… J’aimais ses yeux malicieux. Dansons la gigue !
Je devine, à travers un murmure, Le contour subtil des voix ancienn… Et dans les lueurs musiciennes, Amour pâle, une aurore future ! Et mon âme et mon coeur en délires
Allons, mon pauvre cœur, allons, m… Redresse et peins à neuf tous tes… Brûle un encens ranci sur tes aute… Sème de fleurs les bords béants du… Allons, mon pauvre cœur, allons, m…
Il est grave : il est maire et pèr… Son faux col engloutit son oreille… Dans un rêve sans fin flottent ins… Et le printemps en fleur sur ses p… Que lui fait l’astre d’or, que lui…
Parfums, couleurs, systèmes, lois… Les mots ont peur comme des poules… La chair sanglote sur la croix. Pied, c’est du rêve que tu foules, Et partout ricane la voix,
Je vois un groupe sur la mer. Quelle mer ? Celle de mes larmes. Mes yeux mouillés du vent amer Dans cette nuit d’ombre et d’alarm… Sont deux étoiles sur la mer.
« Tu m’ostines ! »—« Et je t’emmè… A la campagne. » Ainsi parlaient Deux amoureux dont s’éperlaient Plus d’un encor propos amène. Je crains fort que ces amoureux